Photographier, être en éveil, être en vie.
Franck Henry n’a pas décidé d’être photographe et ne se souvient plus quand il a commencé à prendre des photos.
Il l’a fait sans se poser de questions probablement parce que c’était essentiel, bien plus que de savoir pourquoi le faire.
Il photographie comme il vit, en essayant d’accueillir l’inattendu.
Le moment venu, si son cœur est suffisamment ouvert, il prend la photo.
Un fragment de réel, une particule d’existence, un regard ou un bout de bois…
Ce n’est ni insignifiant ni anecdotique.
Le détail vu sous le bon angle ouvre une porte vers la profondeur.
Inutile de demander à Franck Henry de raconter ses photos. Les photos n’ont pas d’histoire. Elles sont une histoire.
En photographiant, il en écrit la moitié, la moitié déjà, la moitié seulement, l’autre est à inventer.
C’est à cette aventure intime et commune qu’il nous invite car seuls nous qui regardons la photo pouvons achever l’histoire.